Archive pour la catégorie ‘Internet’
Protégé : Critiques du Web² (4/4) : Que faire face à la puissance des données ?
Lundi 25 janvier 2010Protégé : Critique du Web² (3/4) : Toutes les données sont devenues personnelles
Lundi 25 janvier 2010Protégé : Critiques du Web² (2/4) : Mesurer les résultats de la libération des données
Lundi 25 janvier 2010Protégé : Critiques du Web² (1/4) : Quelles données libère-t-on ?
Vendredi 22 janvier 2010Protégé : Accéder à la singularité (réticulaire)
Mercredi 20 janvier 2010Les Sociétés de Surveillance et de Marchandisation des Mots
Mercredi 8 juillet 2009Lu dans Multitude de l’été 2009.
Interviewé par un journaliste de la revue, Christophe Bruno explique : » En 2002, je réalise le Google Adwords Happening, une perfomance sur le « prix des mots », détournant le système publicitaire Adwords que Google est en train de mettre en place (http://www.iterature.com/adword). J’achète des mots comme « symptom », « dream », « death » ou « capitalism ». Alors que je suis en train d’expérimenter les limites du « spectre du langage » (…), je subis la critique implacable du robot de surveillance du dispositif qui me reproche le fait que la rentabilité de ma parole est trop faible. J’écris alors le récit de la performance où je parle de « capitalisme sémantique« , car, à cette époque-là, je connais pas l’expression de « capitalisme cognitif« . Plus tard, dans mes textes, je parlerai de la « taylorisation du discours« , dispositif homéostatique d’articulation entre spectacle et post-controle, permettant l’extraction massive depuis la sphère de l’intime, de la plus-value langagière ».
Hadopi, un rapport mineur
Mardi 12 mai 2009Une vue finie et partielle du réseau Internet. Imaginez la version infinie et globale…
Dix lois plus tard dont la plus connue, feu loi « Droit d’auteur et droits voisins dans la société de l’information » (DADVSI), votée le 30 juin 2006 qui voyait la mise en place d’une « réponse graduée », transformant en simple contravention la mise à disposition du public d’œuvres protégées sans l’autorisation de leurs ayants-droit, qui constitue actuellement un délit, sanctionné de peines pouvant aller jusqu’à 300 000 euros d’amende et 3 ans de prison. Il n’y eut aucun décret d’application.
Une nouvelle loi nommée « Création et Internet » devenu HADOPI pourrait bien se nommer « Sécurité et Internet » fait les beaux jours de l’Assemblée Nationale et des polémiques parfois bien stériles.
Un seule objectif après sa lecture : réponse graduée au piratage jusqu’à la coupure d’un an à Internet.
Bien. Quand on vole un CD musical chez un disquaire. C’est un délit. Le propriétaire perd un CD et des lois punissent un tel acte de substitution.
Si on télécharge des musiques sans l’accord des ayants-droit, on nous explique que c’est le même cas juridique que dans la situation précédente.
alors pourquoi une nouvelle lois quand la (les) précédentes peu(ven)t être appliquer ? En plus le fichier musical qui a été téléchargé n’est pas subtilisé à son propriétaire mais multiplié.
Si DAVDSI a échoué pourquoi HADOPI ?
Est ce que cette loi va faire remonter les ventes de CD et de DVD ?
Ces dernières semaines les majors affichent une grande satisfaction en constatant le nombre croissant d’entrée pour les concerts comme pour les films dans les salles de cinéma.
Dans le même temps, il est remarquable de constater qu’il est difficile de circuler dans les rayons des grandes surfaces de vente de CD et DVD en fin d’après-midi et pendant la journée du samedi.
Plusieurs logiciels font leur apparition pour contourner la loi.
Ce sont les disques durs qui vont s’échanger.
Les pirates professionnels savent très bien contourner le « problème ». Les adresses IP (Internet Protocole), adresses permettant de localiser l’Internaute, peuvent très bien être utilisée par des Internautes très avertis à l’insu de leur propriétaire, pour contourner leur téléchargement. Qui paiera ? Les non-avertis… La sanction est exécutoire
Sécurité, sécurité, sauve ces patrons et ces politiques en manque d’imagination. Sauve ces majors qui ont fait des marges extraordinaires sur la vente de CD et de DVD à prix élevés aux chansons supplémentaires insipides et aux bonus sans intérêt.
Pourquoi acheter quinze chanson quand une seule sera écoutée…
Haro sur les consommateurs !
Ne serions nous pas en train d’évoluer vers une société du partage du savoir grâce à la révolution numérique où tout est à inventer, nouveaux modèles de créations financés par de nouveaux systèmes économiques.
Souvenons-nous du passage du cinéma muet au cinéma parlant. Les acteurs aux voix qui sonnaient fausses se sont retrouvés à la rue.
L’Internet est un nouveau monde avec de nouvelles voies de créativité.
Créativité et sécurité ne sont pas synonymes. A force de faire des oxymores, on ne voit plus les antagonismes.
Une angoisse vient de traverser la salle. Et si tout cela n’avait pas d’autre but que de fichier les Internautes français. Hadopi, un rapport minoritaire ?